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Par amasaä le 24 Septembre 2005 à 15:55
S'il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure,
Il est mort de m'attendre au coin d'une rue.
C'est tant pis pour moi, je n' suis pas venu.
Pourtant j'avais dit au printemps :
" Avec les fleurs, les vents d'avril,
Les hirondelles ont fait des milles
Lui dire que j'étais au tournant. "
Il m'a attendu tout l'été, tout l'été
Pour qu'ensemble, on aille courir dans les champs.
Je lancerai dans la coulée,
Le bâton qu'il tient entre ses dents.
Quand l'automne est venu, il a vu
Que peut-être, je ne reviendrais plus.
Il s'est r'culé au fond d' la cour,
A pleuré la chute des jours.
Un voisin lui a dit : " T'en fais pas.
Espère un peu, encore un mois. "
Un ami lui a dit : " Viens chez moi.
J'ai des enfants, on te guérira. "
Mais non, il a attendu la neige
Et elle l'a pris comme un sortilège.
Il a dit : " Elle le ramènera. "
Mais j'ai failli, encore une fois
Et puis, écœuré de l'amour,
Des charités, des beaux discours,
Il s'est roulé au coin d' la rue,
Attendit qu'on lui passe dessus.
S'il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure.
Il est mort de m'attendre et je l'ai déçu.
Je mériterais qu'on ne m'aimât plus.
Pourtant...
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Par amasaä le 21 Septembre 2005 à 08:50
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce souvenir de soie
Qui se souvient de nous
Ce n'est pas qu'il fasse froid
Le fond de l'air est doux
C'est qu'encore une fois
J'ai voulu comme un fou
Me souvenir de toi
De tes doigts sur mon cou
Me souvenir de nous
Quand on se disait vous
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce sourire de soie
Qui sourit comme nous
Sourions autrefois
Quand on se disait vous
En regardant le soir
Tomber sur nos genoux
C'est qu'encore une fois
J'ai voulu revoir
Comment tombe le soir
Quand on s'aime à genoux
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce souvenir de soie
Qui soupire après nous
C'n'est pas pour que tu voies
Comme je m'ennuie sans toi
c'est qu'il y a toujours
L'empreinte sur mon cou
L'empreinte de tes doigts
De tes doigts qui se nouent
L'empreinte de ce jour
Où les doigts se dénouent
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Cette écharpe de soie
Que tu portais chez nous
Ce n'est pas qu'il fasse froid
Le fond de l'air est doux
Ce n'est pas qu'il fasse froid
Le fond de l'air est doux
Paroles et musique de Maurice Fanon
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Par amasaä le 19 Septembre 2005 à 11:27
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Il prit à deux mains son vieux crâne
Qui de science était un puits
Crâne
Riche crâne
Entends-tu la folie qui plane
Et qui demande le cordon
Digue dondaine, digue dondaine
Et qui demande le cordon
Digue dondaine, Digue dondon
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Il entendit de tristes gammes
Qu'un piano pleurait dans la nuit
Gammes
Vieilles gammes
Ensemble enfin nous vous cherchâmes
Son mari m'a fermé maison
Digue dondaine Digue dondaine
Son mari m'a fermé maison
Digue dondaine Digue dondon
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Il mit le nez dans sa belle âme
Où fermentait des tas d'ennuis
Ame
Ma belle Ame
Leur huile est trop sal' pour ta flamme
Puis nuit partout! lors à quoi bon?
Digue dondaine Digue dondaine
Puis nuit partout! lors à quoi bon ?
Digue dondaine Digue dondon
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Quand ce jeune homme rentra chez lui
Il vit que sa charmante femme
Avait déménagé sans lui
Dame
Notre Dame
je n'aurai pas un mot de blâme
Mais t'aurais pu m'laisser l'charbon
Digue dondaine Digue dondaine
Mais t'aurais pu m'laisser l'charbon
Digue dondaine Digue dondon
Lors ce jeune homme aux tels ennuis
Lors ce jeune homme aux tels ennuis
Alla décrocher une lame
Qu'on lui avait fait cadeau avec l'étui
Lame
Fine lame
Soyez plus droite que la femme
Et vous mon Dieu pardon pardon
Digue dondaine Digue dondaine
Et vous mon Dieu pardon pardon
Digue dondaine Digue dondon
Quand les croq'morts vinrent chez lui
Quand les croq'morts vinrent chez lui
Ils virent que c'était une belle âme
Comme on n'en fait plus qujourd'hui
Ame
Dors belle Ame
Quand on est mort c'est pour de bon
Digue dondaine, Digue dondaine
Quand on est mort c'est pour de bon
Digue dondaine Digue dondon
Jules Laforgue
sur l'air populaire "Quand le bonhomme revient du bois"
mais aussi sur l'air de Pi R O mon petit frère!!
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Par amasaä le 16 Septembre 2005 à 11:24
Où sont tous mes amants
Tous ceux qui m'aimaient tant
Jadis quand j'étais belle
Adieu les infidèles
Ils sont je ne sais où
A d'autres rendes-vous
Moi mon coeur n'a pas vieilli pourtant
Où sont tous mes amants
Dans la tristesse et la nuit qui revient
Je reste seule, isolée sans soutien
Sans nulle entrave, mais sans amour
Comme une épave, mon coeur est lourd
Moi qui jadis ai connu le bonheur
Les soirs de fête et les adorateurs
Je suis esclave des souvenirs
Et cela me fait souffrir
la nuit s'achève et quand vient le matin
La rosée pleure avec tous mes chagrins
Tous ceux que j'aime
Qui m'ont aimée
Dans le jour blême
Sont effacés
Je vois passer du brouillard sur mes yeux
Tous ces pantins que je vois ce sont eux
Luttant quand même , suprême effort
Je crois les étreindre encore .
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Par amasaä le 15 Septembre 2005 à 10:07
Maman le vent me fait la cour
Le vent me trousse et m'éparpille
Le vent me souffle des discours
Pardi c'est ennuyeux ma fille
Cà l'est bien plus encor Maman
Car le grand v ent est mon amant
Refrain:
Fille folle amante du vent
Boucle ton corset
Baisse bien la tête
Méfie-toi qui aime le vent
Engendre la tempête
Engendre la tempête
Maman le vent partout me suit
Le vent me presse et me bousucle
Il pousse mes volets la nuit
Pardi tu seras ridiculoe
De quoi ma fille a-t'on bien l'air
En accouchant d'un courant d'air
Maman le vent m'aime si fort
Que je dois ouvrir les fenêtres
Il ne veut plus coucher dehors
Et je crois qu'un enfant va naître
Fille je m'en irai avant
D'être la grand-mère du vent
Maman mon fils est né ce soir
J'en suis restée toute meurtrie
N'ai pas eu le temps de le voir
Il m'a laissé à ma folie
Et le voici parti Maman
Aux trousses de son père le vent
Mes amours ne sont que du v ent
Est-ce aussi le vant que j'ai dans la tête
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